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Muriel Sajoux, Université de Tours

A l’aube du troisième millénaire, la fécondité au Maroc est de 2,5 enfants par femme. Derrière cette donnée se profilent deux réalités différentes : en 2004, l'ISF est de 2,1 enfants par femme en milieu urbain contre 3,1 enfants par femme en milieu rural. A priori, on pourrait penser que ces niveaux de fécondité différents sont en adéquation avec la théorie "traditionnelle" de la transition démographique. Or, au regard des divergences socio-économiques persistantes entre les deux milieux de résidence, ces niveaux de fécondité sont en réalité étonnamment proches. Il convient de rappeler qu’au début des années 90, le différentiel de fécondité entre les deux milieux de résidence était de trois enfants par femme (ISFurbain : 2,5 ; ISFrural : 5,5). Notre objectif est d'étudier la spécificité du milieu rural en démontrant le pouvoir explicatif limité des déterminants socio-économiques classiquement considérés comme préalables incontournables à la baisse de la fécondité.

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Presented in Poster Session 5: Contexts