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Marie-Josée Lewis, Université de Montréal
Anne-Emmanuèle Calvès, Université de Montréal

L’étude s’intéresse à l’évolution du réseau familial dont bénéficient les femmes ouagalaises tout au long du processus d’entrée en maternité. Les résultats de l’analyse des données qualitatives montrent que le savoir relatif à la maternité se transmet toujours de génération en génération à Ouagadougou et que l’entrée en maternité des femmes demeure fortement encadrée par leurs aînées. Les jeunes femmes sont toutefois davantage sensibilisées à la santé reproductive, et les conseils des agents de santé viennent aujourd’hui compléter ceux de l’entourage familial. Les ainées n’ont plus accès à la salle d’accouchement et perdent de leur influence au profit des sages femmes pendant l’accouchement. Pourtant, les femmes de la jeune génération n’étant généralement pas encore mariées au moment de la grossesse, la promiscuité avec leurs belles-mères augmente à l’issu de l’accouchement et le pouvoir de ces dernières est plus important durant la période postpartum qu’il ne l’était dans le passé.

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Presented in Poster Session 2: Fertility, family and children