Kodjo Dodji Gbetoglo, Université de Lomé
Vissého Didier Adjiwanou, Université de Montréal

La proposition vise à évaluer l'état et l'évolution de la pauvreté des ménages togolais entre 2000 et 2006, non pas en termes monétaires, mais à partir de variables relatives à l'alimentation, la santé familiale, l'éducation des enfants, les conditions de logement, l'importance des biens possédés, etc. Elle tente de répondre à la question :les familles togolaises deviennent-elles de plus en plus pauvres avec le temps ou au contraire, parviennent-elles à améliorer leurs conditions de vie sous l'effet conjugué de leurs propres efforts et des actions mises en œuvre par l'Etat et les partenaires au développement? Il ressort de l’analyse de la dynamique de la pauvreté qu’entre 2000 et 2006, 39% des ménages togolais sont demeurés pauvres ; 13% en sont sortis mais 24% y sont entrés ; une proportion de 24% est demeurée non pauvre. Les Chefs de Ménages expliquent et justifient ces différentes transitions par plusieurs raisons.