Families defined by residence to the extra-residential family network

Evelyne Lapierre-Adamcyk, Université de Montréal
Celine Le Bourdais, McGill University
Valerie Martin, University of Bamberg

La communication porte sur le défi que représente la définition statistique de la famille dans le contexte de l’accroissement de l’instabilité conjugale, de la progression de l’importance des familles monoparentales et recomposées, et du maintien des liens entre les membres de la famille qui ne résident pas sous le même toit. Elle cherche à mesurer l’effet sur les structures familiales observées de la prise en compte du réseau familial extrarésidentiel. Des résultats préliminaires montrent que le nombre de ménages qui, à un moment ou l’autre, accueillent des enfants de 18 ans ou moins augmente de près de 13 %, lorsque l’on passe d’une définition résidentielle des unités familiales à la prise en compte du réseau familial extrarésidentiel. Cette augmentation varie selon le type de famille. On constate aussi que les liens entre les parents séparés et leurs enfants persistent, mais qu’il s’agit d’une réalité difficile à saisir.