English 
Français

Abdoulaye AD Diagne, Centre de Suivi Ecologique, Dakar

Dans le vieux bassin arachidier sénégalais, en raison de l'aléa pluviométrique, les récoltes des cultures vivrières n'assurent plus les besoins en nourriture des ménages, jusqu'aux récoltes suivantes. De ce fait, pour face à ce problème récurrent, les femmes de certains villages ont élaboré leur propre stratégie, pour contribuer, à leur façon, au maintien des conditions de vie décente dans leur foyer. Elles ont investi, à Dakar, le secteur du pilage du mil, céréale cultivée dans leur terroir d'origine. Cette activité consiste à piler manuellement les grains de mil, ensuite proposer à la vente le couscous ou la farine aux citadines chefs de ménage. En ces temps de chereté des denrées de consommation courante, notamment le riz, chacune des parties trouve dans ce commerce son compte car les prix sont intéressants. Ces femmes "pileuses" ont trouvé là un moyen pour lutter contre la pauvreté au village.

  See paper

Presented in Poster Session 3: Migration, environment and spatial demography