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Elise Chantale Ahovey, Université Catholique de Louvain
Hippolyte Togonou, Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique

La question du non pratique de la contraception chez les femmes désirant limiter ou espacer les naissances est abordée pour trois pays frontaliers : Bénin, Niger et Burkina Faso. A partir de trois éditions d’EDS, une analyse comparative est effectuée avec le modèle de régression logistique multinomial. La variable dépendante est fondée sur une classification des motifs issue du modèle RWA (Lesthaeghe et Vanderhoeft , 1999). Avec les progrès en PF enregistrés, il ressort une fécondité en diminution mais encore élevée. L’étude révèle une persistance de l’attitude pronataliste des populations. La faible pratique contraceptive connaît une légère augmentation en faveur des méthodes traditionnelles. Les difficultés d’accessibilité aux méthodes contraceptives demeurent encore préoccupantes. Les femmes justifient leur intention de non utilisation à la contraception par le désir d’enfants de leur part ou du partenaire. La désapprobation à la PF évoquée est en régression, mais au détriment des craintes aux effets secondaires.

Presented in Poster Session 1: Reproductive health, HIV-AIDS, poverty and gender