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Lucas Tchetgnia, Université Paris Descartes

Le préservatif comme moyen de lutte contre les IST/ sida et les grossesses non désirées a souffert d’un discours négatif qui n’a pas toujours été suffisamment déconstruit alors qu’on note chez les utilisateurs une diversification de représentations et de rationalités qui sous-tendent son utilisation. S’appuyant sur le discours des jeunes (15-24ans) de Douala, cet article vise à montrer que l’on ne peut pas parler des préservatifs indistinctement. Aux préservatifs subventionnés par les firmes occidentales, distribués ou vendus à vil prix, se sont ajoutés les préservatifs en provenance du Nigeria, de Chine et ceux de marque occidentale vendus en pharmacie, lesquels sont très réputés pour leur meilleure qualité. Il s’agit d’interroger les contours de la « meilleure qualité » du préservatif, et de montrer comment celle-ci est aussi jugée à l’aune de la compétence perçue des fabricants. La prise en compte de ces réalités pourrait permettre une promotion efficace du préservatif.

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Presented in Poster Session 1: Reproductive health, HIV-AIDS, poverty and gender