Fassa Daniel Tolno, Institut de Formation et de Recherche Demographiques (IFORD)
A l’image de nombre de pays en développement, en Guinée l’entrée précoce dans la vie féconde explique en partie le niveau élevé de la fécondité. S’appuyant sur les données de la 3ième Enquête Démographique et de Santé (2005), cet article montre que la modernisation est un facteur réducteur de la fécondité des adolescentes. A partir d’une classification multiple, trois groupes d’adolescentes ont été constitués : les adolescentes faiblement modernisées (49,5 %) dont les caractéristiques sont semblables à celles d’une population traditionnelle ; les enquêtées ne pouvant s’assimiler ni à une société traditionnelle, ni à une population moderne (30,7 %) ; et un dernier groupe qui peut être considéré comme moderne (19,8 %). Les comportements procréateurs de ces trois groupes sont différents et ne s’observent pas nécessairement chez les actuelles femmes adultes, lorsque celles-ci étaient jeunes.
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Presented in Poster Session 2: Fertility, family and children