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Samuel Nouetagni, Institut de Formation et de Recherche Demographiques (IFORD)

Les courants de recherche récents sur les liens entre pauvreté et dynamique des populations, notamment la fécondité, focalisent l’attention sur la relation entre le niveau de vie et la fécondité réalisée, et moins sur les préférences de fécondité future. En nous intéressant parallèlement aux préférences de fécondité, nous voulons essayer de mieux cerner chez les femmes, la logique des représentations mentales, car la fécondité que nous observerons demain n’en sera qu’une manifestation. Dans le contexte socioéconomique et culturel africain et particulièrement celui du Cameroun, cette étude essayera de montrer que l’écart, constaté ex-post, entre les préférences et les réalisations en matière de fécondité des femmes, est sans doute le reflet des contraintes auxquelles elles font face, dans la mise en œuvre de leurs projets de procréation. Ainsi, pour chacune, la transition de la fécondité semble inscrite dans les têtes, même si elle ne s’exprime pas encore totalement dans les faits.

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Presented in Poster Session 2: Fertility, family and children